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Lyon Singapour en avion

Vol Lyon Londres (environ 1h45) très calme avec une très belle vue sur les alpes après le décollage. Le reste du vol est au dessus des nuages et nous n’avons revu le sol que lorsque l’avion n’était plus qu’à une vingtaine de mètres en dessus. Très légère collation à bord, une boisson chaude ou froide et un petit paquet de chips. Heureusement que j’ai un billet de 10 Livres pour acheter un sandwich et une boisson à Heathrow. Sinon il y a des distributeurs de billets au terminal 3 (probablement aussi aux autres terminaux mais je n’ai pas vérifié). Ils fonctionnent avec la plupart des cartes.

A Heathrow le transfert du terminal 5 (arrivée du vol Lyon Londres) au terminal 3 (départ du vol Londres Singapour) est très rapide. A Lyon l’hôtesse m’avait dit qu’il fallait 2 heures. En réalité il y a un couloir à suivre sur une centaine de mètres. Ensuite il faut descendre au rez de chaussée pour prendre une navette pour le terminal 3. La navette met une dizaine de minutes pour faire le trajet. Ensuite, un étage plus haut et une vingtaine de mètres de couloir plus loin, nouveau contrôle d’accès à la zone d’embarquement. Contrôle moins minutieux qu’à Lyon où il a fallu enlever les chaussures et vider tout le contenu du sac à dos devant le contrôleur. Contrôle compris le transfert du terminal 5 vers le terminal 3 a pris environ 30 minutes.

Le terminal 3 est équipé d’un hotspot Wifi « Boingo» mais il faut s’abonner. Je n’ai donc envoyé que quelques mails de Londres depuis un PC avec connexion à 1 livre pour 10 minutes (il me restait une pièce de 2 livres). Il y a également des prises de courant pour charger le PC mais elles sont au standard Anglais et, de peur que l’adaptateur ne passe pas au contrôle (une lime à ongle est bien interdite), j’avais mis le mien en bagage de soute.

Vol Londres Singapour. La porte d’embarquement pour le vol Londres / Singapour n’a été affichée que 30 minutes avant le décollage. Les gens qui étaient assis devant les panneaux d’affichage se sont précipités vers le porte indiquée. Donc gentille cohue devant les guichets de contrôle d’embarquement et pour moi une chance extraordinaire. Lorsque le contrôleur a passé ma carte d’embarquement devant le lecteur il y a eu deux bips. Il a tapé quelques touches sur son clavier et m’a tendu une nouvelle carte d’embarquement. Je me suis trouvé surclassé de la classe « World Travellers » (classe économique) vers la classe « World Traveller Plus ». Je ne sais pas ce que cela change mais je pense que les sièges réservés à cette classe sont plus espacés. Le plus important pour moi est d’avoir eu un siège coté couloir et au premier rang derrière la cloison des premières classes. Ces places permettent d’étendre les jambes (du moins pour les petites tailles comme moi) et de s’allonger presque comme dans son lit pour dormir. L’avion, un Boeing 777, était en très bon état et les hôtesses très souriantes et attentionnées. Une boisson a été servie juste après le décollage et un repas 2 heures plus tard. Ensuite les volets ont été baissés et l’éclairage éteint jusqu’à environ 2h30 avant l’atterrissage. Il était donc aisé pour ceux qui le voulaient de faire une bonne nuit de 8 heures pendant ce vol. Deux heures avant l’atterrissage il a été servi un petit déjeuner à l’anglaise (bacon, etc..) une boisson et un café. Nous sommes arrivés à l’heure prévue après un voyage très calme et peu fatiguant.

Arrivée à Singapour. Après le passage à l’immigration (rapide et sans problème) j’ai retrouvé mon carton de sacoches sur le tapis roulant et le carton du vélo posé dans un coin. Les cartons avaient soufferts (ils ont probablement pris la pluie à Lyon ou à Londres) mais le matériel était en bon état.

L’aéroport de Singapour est très réussi. A Saint Exupéry comme à Londres c’est très bruyant avec des hauts parleurs qui crachent en quasi permanence des informations totalement inaudibles (pour moi en tout cas). A Singapour c’est très calme, pas d’annonces et on marche sur la moquette donc pas de bruit de pas. Il suffit de sembler chercher quelque chose pour qu’un ou une employée de l’aéroport vienne vous proposer son aide (même pour porter un carton lourd). C’est plutôt agréable.

Après avoir chargé mes bagages sur un chariot et  passé la douane très rapidement et sans aucun contrôle particulier je me suis dirigé vers le terminal 2 où Pierre-Jean devait arriver. Je pensais qu’il était possible de faire le trajet entre les deux terminaux à pied mais ce n’était pas le cas. Il faut absolument prendre le Skytrain qui est gratuit mais pas très pratique car j’aurais pu croiser Pierre-Jean sans le voir. J’ai donc consulté les affichages (j’aurais dû commencer par là) et je me suis aperçu que l’avion de Pierre-Jean était arrivé une heure avant le mien. Je suis donc retourné à mon point de départ et j’ai vu Pierre-Jean qui n’avait attendu devant la porte qui était indiquée pour la sortie de mon vol. Je n’étais pas sorti par cette porte car avec mon carton de vélo très encombrant les contrôleurs m’ont faits sortir par une porte en face du tapis de réception des bagages. Nous avons perdu environ 30 minutes à nous chercher et autant à chercher le moyen de transport le plus pratique pour nous rendre à l’hôtel situé à 15 Km de l’aéroport. Il faisait nuit et faire le trajet en vélo dans une ville inconnue ne paraissait pas très prudent. Finalement nous avons opté pour le taxi qui nous a transportés avec nos bagages pour 50 dollars Singapouriens (environ 25 Euros).

Pas de surprise à l’hôtel, notre chambre était bien réservée. Petite chambre à deux lits au cinquième étage avec climatisation, salle de bain avec baignoire et eau chaude (ce n’est pas toujours le cas à Singapour), une petite fenêtre (certaines chambres d’hôtel n’ont pas de fenêtre) et une télé. Pour 34 Euros la nuit à deux et à Singapour c’est correct.

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